Soirée Histoire et Mémoire

A l’occasion du 80ème anniversaire de la libération des camps nazis, la librairie reçoit l’association Camp de Brens - histoire et mémoire. Le public est invité à découvrir cette association et à échanger avec leurs membres, dont Michel de Chanterac, fin connaisseurs de l’histoire des deux camps, sur leurs publications, leur travail d’histoire, de mémoire et de transmission auprès  des jeunes.

D’importants vestiges du camp de Brens subsistent toujours sur la rive du Tarn opposée à Gaillac, celui de Saint-Sulpice est devenu l’actuel centre de détention régional.

Ces camps ont été construits à la hâte en 1939 pour accueillir des républicains espagnols, des réfugiés juifs étrangers, des réfugiés allemands et belges, puis pour interner les “indésirables”: syndicalistes, communistes juifs.

La particularité du camp de Brens a été de passer de camp d’internement (centre d'hébergement selon l'appellation de l’époque) à camp de concentration de femmes. 

La plupart des femmes et jeunes filles juives seront ensuite déportées au camp d’extermination d’Auschwitz.

Le camp de Saint-Sulpice servira en 1945-46 de camp d’internement de collaborateurs ou supposés tels.

Au total, ce seront 1 600 personnes, dont 400 enfants, qui auront été internées au “centre d’hébergement” de Brens (prévu pour une capacité maximale de 400 personnes), puis 1 408 femmes, dont 30 enfants, quand il est devenu camp de concentration.

Pour Saint-Sulpice, 4 600 personnes y furent internées pendant la guerre.